Historische Dokumente und Autographen
Marin, Jean-Baptiste de - Comte de Moncan, Lieutenant-Gén., Maréchal des Armées du Roi
La bête du Gévaudan (voir: dark-stories.com).
Document avec des instructions militaires, fait le 15 octobre 1751 à Montpellier, et signé par Jean Baptiste DE MARIN, comte de Moncan (*1723 - †1779), maréchal des camps, lieutenant-général des armées du Roi, commandeur de l'ordre royal de St Louis. Il était commandant en la province de Languedoc et fut nommé sénéchal et gouverneur du Rouergue. Il résida à Montpellier en Languedoc et commanda cette province pour le compte du Roi.
Le comte de Moncan jouait une important rôle dans « l'affaire de la Bête de Gévaudan ».
La « Bête du Gévaudan » serait un animal à l'origine d'une série d'attaques contre des humains survenues entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767. Ces attaques, le plus souvent mortelles, entre 88 à 124 recensées selon les sources, eurent lieu principalement dans le nord de l'ancien pays du Gévaudan (qui correspond globalement à l'actuel département de la Lozère). Quelques cas ont été signalés dans le sud de l'Auvergne, et dans le nord du Vivarais et du Rouergue. La « Bête du Gévaudan » dépassa rapidement le stade du fait divers, au point de mobiliser de nombreuses troupes royales et de donner naissance à toutes sortes de rumeurs, tant sur la nature de cette « bête » – vue tour à tour comme un loup, un animal exotique et même un loup-garou, voire un tueur en série à une époque plus récente -que sur les raisons qui la poussaient à s'attaquer aux population- du châtiment divin à la théorie de l'animal dressé pour tuer.
De 1764 à 1767, deux animaux identifiés, l'un comme un gros loup, l'autre comme un animal s'apparentant au loup sans en être pour autant (bien qu' appartenant aux canidés), furent abattus. Le gros loup fut abattu par François Antoine, porte-arquebuse du roi de France, en septembre 1765, sur le domaine de l'abbaye royale des Chazes. À partir de cette date, les journaux et la cour se désintéressèrent du Gévaudan, bien que d'autres morts attribuées à la Bête aient été déplorées ultérieurement. Le second animal fut abattu par Jean Chastel, du pays domicilié à La Besseyre-Saint-Mary, le 19 juin 1767. Selon la tradition, l'animal tué par Chastel était bien la Bête du Gévaudan car, passé cette date, plus aucune mort ne lui fut attribuée.
Cette histoire a aussi fait l'objet de plusieurs films et reportages de la Télévision et autres documentaires.
Par example:
La Bête du Gévaudan, téléfilm de Patrick Volson
La Bête du Gévaudan, documentaire de la Télévison de la Suisse romande
La Bête du Gévaudan, dramatique de la série « Le Tribunal de l'impossible »
La Bête du Gévaudan, autopsie d'un mythe, de David Teyssandier
Lien Wikipédia: Bête du Gévaudan
Taille et type du document: 34x23 cm, papier.