print
previous Song play stop next Song

Historische Dokumente und Autographen

Phélypeaux, Louis II - Marquis de La Vrillière, Secrétaire d’État à la Maison du Roi

Referenz: phelypeaux-louis-ii-marquis-de-la-vrilliere-secretaire-d-etat-a-la-maison-du-roi
Referenz: phelypeaux-louis-ii-marquis-de-la-vrilliere-secretaire-d-etat-a-la-maison-du-roi
Referenz: phelypeaux-louis-ii-marquis-de-la-vrilliere-secretaire-d-etat-a-la-maison-du-roi

Gravure de Louis II Phélypeaux  - Marquis de La Vrillière, Secrétaire d'État à la Maison du Roi.

Le document est signé autographe par Louis PHÉLYPEAUX (*1672 - †1725), Marquis de la VRILLIÈRE, secrétaire d'État de la maison du Roi.

Confirmation du roi Louis XV du rétablissement de la compagnie du Jardin d’Arc de la ville de Roye et de la cession d’un fossé et d’une tour à celle faite par les maire, échevins et habitants de la dite ville.

Transcription:

« Extrait des registres du con(se)il d’etat.

Sur la requeste presentée au Roy étant en son con(se)il par les capitaine, officiers et chevaliers du jardin de l’Arc de la ville de Roye en Picardie. Contenant que leur compagnie composée des premiers officiers et des plus considerables bourgeois de lad(ite) ville y est etablie depuis plus de trois siecles et que vers le millieu du dernier tous les titres, tant de leur établissement que des droits dont ils avoient coutume de jouir, ayant été perdus et leurs jardin et batimens totallement ruinés par les guerres, ils furent sollicitez par les maire et echevins et les habitans de lad(ite) ville de retablir cette compagnie, ce qu’ils firent par acte du 9e juillet 1683 homologué par les bailly dud(it) Roye sous le bon plaisir du feu Roy, et pour faciliter ce retablissement, lesd(its) maire echevins et habitans, leur abandonnerent verbalement un fossé attenant la Porte de Paris de lad(ite) ville avec la tour y jointe, et d’autant que ce lieu demande pour la facilité de leur exercice, des reparations et des embellissemens, ils auroient proposé ausd(its) maire, echevins et officiers de ville, de leur en accorder la cession par ecrit et pour exciter de l’emulation entre lesd(its) officiers et chevaliers de l’Arc, de consentir que celuy qui abat l’oiseau, jouisse de tous les privileges dont jouissent ceux qui ont la même adresse dans les autres villes ou il y a de semblables etablissem(en)s avec permission de Sa Ma(jes)té lesd(its) maire, echevins et officiers de ville y auroient consenty sous le bon plaisir du feu Roy, suivant leur deliberation du 10e juillet 1715 d’autant plus volontiers que ce fossé et cette tour ne sont d’aucune utilité a lad(ite) ville et que cette exemption ne luy sera point a charge, attendu que la plus part des officiers et chevaliers, en jouissent a cause des charges dont ils sont pourveus. Que l’abandonnem(en)t dud(it) fossé et de lad(ite) tour auroit été agrée par le S(ieu)r duc d’Elbeuf gouverneur g(e)n(er)al de la province et par le S(ieu)r comte de Solre gouverneur particulier de lad(ite) ville. Requeroient a ces causes qu’il plut a Sa Ma(jes)té agreer et confirmer le retablissement de lad(ite) compagnie, leur donner le fossé avec la tour y jointe, et accorder a celuy qui abat l’oiseau qui se tire tous les ans en lad(ite) ville le p(remi)er jour de may, lad(ite) exemption pendant son année. Veu lad(ite) requeste, le consentement dud(it) S(ieu)r duc d’Elbeuf et dud(it) S(ieu)r comte de Solre, la deliberation des maire et echevins, ouy le raport et tout consideré le Roy étant en son conseil de l’avis de Monsieur le duc d’Orleans regent, ayant aucunement egard a lad(ite) requeste conformement aux consentemens cy dessus a agrée et confirmé, agrée et confirme le retablissement fait de lad(ite) compagnie du jardin de l’Arc de lad(ite) ville de Roye, comme aussy la cession dud(it) fossé et de lad(ite) tour scituez proche une des portes de lad(ite) ville appellée la Porte de Paris ; pour y retablir leurs exercices du jeu de l’Arc, veut et ordonne Sa Ma(jes)té qu’ils en jouissent, pleinement, paisiblement et perpetuellement comme de chose a eux appartenant, leur permet en consequence d’y faire les reparations et embelissemens convenables et necessaires a cet effet et pour l’execution du present arrest toutes lettres patentes seront expediées si besoin est. Fait au con(se)il d’etat du Roy Sa Ma(jes)té y etant, Monsieur le duc d’Orleans regent present, tenu a Paris le vingt et unieme juin mil sept cent dix sept.

Phelypeaux »

Louis Phélypeaux, marquis de La Vrillière est un homme d'État français. Il succéda à son père, Balthazar Phélypeaux de Châteauneuf, comme secrétaire d'État de la Religion prétendue réformée (RPR) en 1700.

Lorsque le Régent contraignit Jérome Phélypeaux à démissionner de ses fonctions de secrétaire d'État à la Maison du Roi au profit de son fils Jean Frédéric Phélypeau, alors âgé de quatorze ans, Louis Phélypeaux exerça effectivement cette charge du 7 novembre 1715 à 1718. Il y prépara Jean Frédéric et lui fit épouser une de ses filles.

Louis II Phélypeaux avait épousé en 1700 Françoise de Mailly-Nesle (*1688 - †1742). Ils eurent pour enfants :

Lien Wikipédia: Louis II Phélypeaux de La Vrillière

 

Taille et type du document: 33x25 cm, papier.