Historische Dokumente und Autographen
Chasseloup-Laubat, François de - Général de Division, Cons. d’État, Sénateur, Marquis
Portrait ci-dessus de François Charles Louis de Chasseloup-Laubat.
Lettre en tête imprimé "État Major Général", Armée de la Moselle, au Quartier-Général à Trèves (Trier, Allemagne), le 22 frimaire l'an 3 (12 décembre 1794). Ordre Général du 22 au 23, avis aux militaires. Document signé « Chasseloup » (François de Chasseloup-Laubat, général chef de brigade).
Texte (provisoire):
« La commission de l'organisation et du mouvement des armées ... informe les officiers qui ont droit à être brevetés dans les différents corps en activité de service aux armées de la République qu'ils ne peuvent recevoir leur brevet s'ils ne produisent leur acts de naissance à la dite commission, rue de Varennes, Faubourg, St. Germain. Une grand quantité de brevets signés ne peut être envoyé faute de cette pièce indispensable pur constater l'identité. Il faut avoir soin d'écrire en marge (main?) de ces actes d'armée, l'armée, le corps, la compagnie et le nom de militaires. On n'a pas besoin de rappeler, qu'il y a peine de faire contre ceux qui fait usage de fausses pièces ou qui ne les concernent par. Les précautions sont prises pour éviter les abus et... Ces abus qui étaient communs dans l'ancien régime ne peuvent se renouveler lorsque la vertu, la justice et la vérité sont à l'ordre du jour.
Salut et fraternité, le commissaire Pille. Certifié conforme au registre, Général chef de Brigade Chasseloup. »
François DE CHASSELOUP-LAUBAT (*1754 - †1833): Il se maria en 1794 à une cousine née Fresneau de la Gautaudière qui lui apportait le château de la Gataudière à Marennes. Il fut versé dans l'armée de Sambre-et-Meuse le 28 juin 1794, et servit au siège de Maastricht. Il parvint à placer sur la rive droite de la Meuse une batterie qui labourait dans toute son étendue le front contre lequel il dirigea son attaque. Les assiégés, se voyant ainsi pris par leur flanc, demandèrent à capituler. Il fut récompensé de la part qu'il avait prise à cette conquête par le grade de chef de brigade du génie, l'équivalent de colonel, le 8 novembre 1794. Appelé devant la forteresse de Mayence en 1795, il fut d'abord chargé de l'attaque du centre, et ensuite du commandement de tous les travaux du blocus de Mayence.
Sa carrière militaire se poursuivit brillamment: Inspecteur général des fortifications le 26 janvier 1800; Membre du comité des fortifications mandé auprès du Premier Consul le 29 mai; Commandant en chef le génie de l'armée de Réserve à la place du général Marescot le 7 juin; Commandant en chef le génie de l'armée d'Italie le 24 juin; Responsable du siège de Peschiera après la bataille de Marengo le 1er janvier 1801; Chargé de recevoir sa capitulation le 19 janvier; Chargé de la démolition des places de Coni, Ceva, Tortona, du fort de Suze, de la citadelle de Milan en 1801; Chargé, après la paix de Lunéville, de fortifier Pizzighettone, Peschiera, Mantoue, Legnago, la Rocca d'Anfo, puis Tarente et enfin Alexandrie, afin de mettre en place un système complet de défense et d'occupation permettant d'assurer la conquête de l'Italie. De nouveau commandant le génie de l'Armée d'Italie sous Masséna en 1805, il fut nommé commandant en chef le génie de la Grande Armée le 22 septembre 1806. Il servit à Golymin le 26 décembre, à Eylau le 8 février 1807, éleva des têtes de pont revêtues de bois, pouvant servir de camps retranchés à Praga, Serock et Modlin. Les glaces enlevant sans cesse les ponts de bateaux, il fit construire trois ponts sur pilotis sur des rivières plus larges que le Rhin. Pendant le repos de l'armée, il se rendit au siège de Kołobrzeg, puis alla prendre le commandement de celui de Dantzig, mémorable par les difficultés rencontrées par les assiégeants et par le peu de moyens mis à leur disposition. Ce ne fut qu'après 51 jours de tranchée ouverte que la place capitula. Il termina cette campagne en juillet 1807 par le siège de Stralsund, que les Suédois finirent par évacuer. Avant de rentrer en France, il fit fortifier Thorn, Marienbourg et Magdebourg. En début 1808, il partit avec Napoléon Ier pour une tournée d'inspection des travaux qu'il avait entrepris en Italie, principalement à Mantoue et à Alexandrie. Il reçut du maître les plus brillants éloges, et fut fait comte de l'Empire le 7 juin 1808. En récompense de ses services, il fut fait par l'empereur conseiller d'État le 29 août 1811, et après la retraite de Russie, membre du Sénat conservateur le 5 avril 1813. C'était, a dit Napoléon Ier à Sainte-Hélène, un des meilleurs officiers de son arme; homme d'une grande probité et d'un caractère inégal.
Lien Wikipédia: François de Chasseloup-Laubat
Taille et type du document: 27x20 cm, papier.