Historische Dokumente und Autographen
Miot, André-François - Comte de Mélito, ancien Ministre des Affaires Étrangères, Conseiller
André-François Miot, envoyé à Florence comme ministre plénipotentiaire auprès du grand-duc de Toscane (1796), peint par Louis Gauffier.
Lettre signée en qualité de conseiller d’état chargé du 2e arrondissement de la police générale de l’empire au maire de la ville de Lons-le-Saulnier (Jura). PARIS, 24 thermidor an XIII (12 août 1805). 2 pp. in-4. Adresse. Vignette.
Extrait du texte:
« ... Je vous préviens, Monsieur, que je viens de renvoyer au ministre de l’intérieur comme objet de ses attributions, la lettre que vous avez écrite au senateur ministre de la police générale [Fouché], le 12 de ce mois, tendante à avoir des renseignemens sur le nommé Calita polonois, qui désire se marier dans votre ville.
Je transmets à son excellence le ministre de l’intérieur, avec votre lettre, l’extrait de naissance qui y étoit joint.
Recevez, Monsieur, l’assurance de mes sentimens affectueux.
A. F. Miot »
André François MIOT, Comte de Mélito, homme d'État français et érudit, est né à Versailles. Il était un haut fonctionnaire dans le bureau de la guerre avant la Révolution, et sous la République, il devint finalement Secrétaire général pour les affaires étrangères. En 1795 il fut envoyé comme émissaire français à Florence, puis à Rome et à son retour à Florence, a reçu l'ordre de procéder à la Corse, qui, après son évacuation par les Britanniques, était dans un état d'anarchie. En Corse, il s'allia avec Joseph Bonaparte, et après avoir pacifié l'île retourné en Italie. Rappelé par son Dectory en 1798 en raison de son refus de fomenter une insurrection en Italie, il a passé quelque temps à la retraite, mais il était dans le service diplomatique en Hollande à la révolution de 18. Brumaire (9 novembre 1799). Sous le Consulat, il a été secrétaire général au ministère de la guerre, et un membre du Conseil d'Etat, et a été envoyé une seconde mission (1801-1802) pour la pacification de la Corse. En 1806, il rejoint Joseph Bonaparte à Naples en tant que ministre de l'intérieur, ensuite le suivre à l'Espagne en tant que contrôleur de la maison, mais il revient en France à la retraite de 1813. L'année prochaine, il a été créé comte de Melito, et pendant les Cent-Jours, il a été extraordinaire avec le commissaire XII. Division de l'armée. Il n'a pas pris part à la vie politique après Waterloo, où son fils-frère, le général JB Jamin, a été tué, et son propre fils mortellement blessé. Il a visité Joseph Bonaparte en Amérique en 1825, et a ensuite passé quelques années en Allemagne avec sa fille, dont le second mari, le général von Fleischmann, représentait le roi de Wurtemberg à Paris en 1831. Resté pauvre, devenu étranger à la vie publique, il se consacre alors exclusivement à des travaux littéraires. Il a été admis en 1835 à l'Académie française sur le fond de ses traductions d'Hérodote (Paris, 1822) et Diodore.
Lien Wikipédia: André-François Miot de Mélito
Taille et type du document: 23x18 cm, papier. Belle vignette.