Quelen, Auguste-Marie-Louis, Comte de - Chef de la 7e légion de la Garde National

×

1 / 1

❮ ❯

Auguste-Marie-Louis comte de Quelen, chef de la 7e légion de la garde nationale de Paris. P.S. – PARIS, 3 mai 1816. 1 p. – Lettre d’autorisation à M. Bernard Gauthier d’Hauteserve à porter la « décoration accordée à la Garde nationale de Paris, par l’ordonnance du Roi en date du 5 février dernier. »

Comte Auguste-Marie-Louis de QUELEN, issu d'une ancienne famille de Bretagne, alliée à la maison du duc d'Aiguillon. Né à Paris en 1774, était destiné à l'état ecclésiastique. Son père, chef d'escadre, lui voyant peu de dispositions pour cet état, lui fit faire des études analogues à la profession des armes. Atteint par la première réquisition, il servit jusqu'à l'époque du décret de la convention qui exclut des armées tous les ci-devant nobles. Il se retira à Verneuil au Perche, où il fut incarcéré comme suspect. Dirigé vers Paris pour y subir le sort de tous ceux qu'on y conduisait, il dut au 9 thermidor la vie et la liberté. Il partit de nouveau, en 1795, en qualité de réquisitionnaire, revint à Paris où il se maria, et était, en 1811, écuyer de la mère de l'empereur. Chef de bataillon de la 7e division de la garde nationale parisienne, en 1813, et major l'année suivante, il reçut du roi, après la première restauration, la décoration de la légion d'honneur. Lorsque Napoléon revint de l'île d'Elbe, en 1815, M. de Quelen offrit ses services à Monsieur, frère du roi, pour former la légion colonel-général, destinée à s'opposer au retour de l'empereur. S. A. R. le nomma major. Mais les événements du 20 mars ayant rendu ces dispositions inutiles. M. de Quelen reçut ou donna sa démission, et ne reprit son poste qu'après le second retour du roi. Il remplaça M. de Brevannes dans l'emploi de chef de la 7e légion, et a subi depuis la suppression dont a été frappé le corps dont il faisait partie.

Taille et type du document: 17x21 cm, papier.